GRHL - HISTOIRE LOCALE DE RIS-ORANGIS

Groupe Rissois d'Histoire Locale. Association "loi 1901"

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PÊCHE ET PIQUE-NIQUE

Dès le samedi soir, après leur journée de travail, les passionnés débarquaient, du train de Paris, chargés comme des baudets, de gaules, de musettes et du large parapluie de toile bleue, dans le but d'occuper les meilleures places et d'amorcer les coups.
Le train de 2 heures du matin, dit "le train des pêcheurs", souvent complet au départ de Paris, lâchait à chaque station, à partir de Villeneuve-Saint-Georges, son lot de "gaulistes".
Un mitron, Jacques Tremblay, qui travaillait à la boulangerie de la gare, raconte ces arrivées tumultueuses qui réveillaient tout le quartier.
Ensuite c'était la ruée dans la boulangerie et les cafés ouverts pour la circonstance. Après le pain, les croissants, les cafés-rhum ou calva, le litre de blanc dans la musette pour accompagner le casse-croûte de la matinée, on prenait la direction des berges ou celle de la Maison Colas pour louer une embarcation.
Dans les trains suivants, entre 5 et 9 heures, arrivaient les familles. Sans doute plus motivées par une bonne journée en plein air que par une friture bien aléatoire.

Les femmes papotent et préparent le déjeuner pendant que les hommes pêchent. Dans le fond on aperçoit un des nombreux pontonts d'accostage qui jalonnent les bords de Seine.
Les femmes papotent et préparent le déjeuner pendant que les hommes pêchent. Dans le fond on aperçoit un des nombreux pontonts d'accostage qui jalonnent les bords de Seine.

Sur des couvertures ou sur l'herbe, les femmes cousaient ou discutaient avant de préparer le pique-nique au bord de l'eau. Les enfants "gâchaient" à l'eau dans les criques ou faisaient des cabanes dans les taillis sous l’œil attentif des mamans.
 

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